AGENDA DE L’UNION LOCALE DECEMBRE

RASSEMBLEMENT SOUTIEN A AURIANNE

MARDI 14 DECEMBRE 2017 à 14h au 14 avenue Duquesne, Paris 7e métro école militaire.

[download id= »110″]

APPEL UNITAIRE

ATTEINTE SANS PRÉCÉDENT AU DROIT SYNDICAL ET A LA
LIBERTÉ D’EXPRESSION AU MINISTÈRE DU TRAVAIL

Les organisations syndicales du ministère du travail viennent d’apprendre la décision, signée du Directeur des ressources
humaines, de suspendre de ses fonctions une collègue, Inspectrice du travail, dans l’attente d’une commission disciplinaire qu’il a convoquée pour le 14 décembre. La gravité de cette décision doit
être soulignée ; il s’agit d’une mise à pied conservatoire, ce qui veut dire que la faute commise par notre collègue et camarade justifierait, selon le ministère, qu’elle soit éloignée du milieu de travail pour lequel elle constituerait un danger.

Quelle est la « faute grave » qui a motivé une procédure disciplinaire aussi lourde ? Ce qui est reproché à notre collègue, c’est d’avoir porté la parole de son syndicat sur la politique de suppressions de postes au sein de notre ministère, lors d’une manifestation syndicale et devant la caméra d’un journaliste. Et sur quoi s’appuie le DRH M. Blondel pour justifier une procédure aussi attentatoire au droit syndical et aux libertés publiques ?

Notamment sur le tout nouveau Code de déontologie de l’inspection du travail, dont nous avons pourtant rappelé à ce même Monsieur Blondel, à plusieurs reprises, combien ses dispositions présentaient de réels problèmes de compatibilité, notamment avec la liberté d’expression syndicale.

Aujourd’hui le ministère du travail fait fi de droits pourtant garantis par la constitution française et le droit international, et prétend faire un exemple, et ainsi empêcher à l’avenir toute expression contestataire de ses agents, quand bien même ils s’exprimeraient en tant que
représentants de leur organisation syndicale. Combien sommes-nous à avoir déjà parlé à un journaliste ? A avoir pris la parole pour dire ce que nous pensions des réformes qui nous touchent
en tant que fonctionnaire, en  tant  qu’agent  de ce service public ? Combien serons-nous  demain à être poursuivis  si  nous  émettons  la  moindre interpellation envers notre employeur lors d’une
manifestation, ou même d’une réunion de service, voire lors d’un désaccord avec notre chef ?

A l’heure où les services et le droit du travail subissent des réformes successives qui font qu’ils ont de plus en plus de mal à fonctionner il faut remarquer que cette suspension de notre collègue n’est pas un cas isolé. En effet, en Auvergne Rhône- Alpes un autre militant du syndicat SUD s’est vu rappelé à l’ordre pour sa participation en tant que militant syndical dans une réunion publique traitant des ordonnances Macron, et deux militants CGT 75 ont reçu le mois dernier un blâme pour leur participation à une action de soutien aux travailleurs sans-papiers.

A travers notre collègue suspendue et traduite en conseil de discipline, c’est l’ensemble des agents qui est touché dans sa liberté d’expression la plus élémentaire, il s’agit d’une menace adressée à tous les agents de notre ministère.En tant qu’organisations syndicales, défendant les agents d’un ministère social censé se préoccuper de la qualité du travail et du respect des libertés fondamentales dans l’entreprise, nous ne pouvons accepter une telle
dégradation de notre propre condition.

C’EST POURQUOI NOUS EXIGEONS L’ARRÊT IMMÉDIAT DES POURSUITES DISCIPINAIRES DILLIGENTEES A L’ENCONTRE DE NOTRE COLLÈGUE, ET SA REINTEGRATION DANS SON SERVICE ET DANS SES DROITS.

Nous demandons le retrait de toutes sanctions et l’arrêt de toutes les procédures engagées à la suite de l’exercice de la liberté d’expression et de la liberté syndicale.

Nous appelons d’ores et déjà l’ensemble des agents du ministère du travail à se mettre en grève et à se rassembler à Paris le 14 décembre prochain pour soutenir notre collègue et dénoncer les
attaques faites à la liberté d’expression. Une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre nous tous, soyons solidaires !

 

 

10 DECEMBRE SOLIDARITE AVEC LES SALARIE.E.S DU NETTOYAGE A L’HOLIDAY INN DE CLICHY: C’EST AU THEATRE QU’CA SE PASSE!

Dimanche 10 décembre : la solidarité avec les grévistes de l’Holiday Inn de Clichy, c’est au théâtre qu’ça se passe !!

 

Vous savez que les salariés du sous-traitant du nettoyage, Héméra, sont en grève reconductible à l’hôtel Holiday Inn de Clichy depuis le 18 octobre.

Ils sont déterminés à ne rien lâcher parce que leurs revendications sont justes et parce que les deux entreprises, leur employeur et l’hôtel donneur d’ordres, ont largement les moyens financiers de les satisfaire.

 

Leur lutte est exemplaire, elle est devenue celle de tous les salariés de l’hôtellerie.

 

Pour les aider à tenir face à des patrons qui ne veulent pas bouger et misent sur leur épuisement, les grévistes peuvent compter sur la solidarité financière mise en place par leur syndicat, La CNT-SO, avec le soutien de La CGT HPE. Vous êtes déjà nombreux à avoir participé à la caisse de grève et nous vous en remercions.

 

Dimanche 10 décembre, nous vous proposons, grâce à La Compagnie Jolie Môme, une façon originale de manifester encore votre soutien et votre solidarité avec les grévistes : en venant au théâtre !

 

En effet, la troupe de Jolie Môme met en prévente, auprès de notre syndicat, des billets pour le spectacle qu’elle donnera dimanche à 15 heures dans son théâtre de la Belle Etoile, à la Plaine Saint-Denis. Sur chaque billet que vous achèterez 20 euros, la Compagnie reversera 7 euros à la caisse de grève des Héméra.

 

Et … nous vous garantissons un spectacle de qualité qui met en avant les valeurs qui nous tiennent à cœur, celles de l’internationalisme et de la paix, un spectacle qui vous fera découvrir l’autre Histoire de la période 1914-1919, celle que les penseurs officiels ne veulent pas nous montrer.

 

Pour acheter vos billets, c’est simple :

  1. Vous venez les chercher, au plus tard le 8 décembre à 16 heures, à notre local, 78 rue Henri Barbusse à Clichy,
  2. Vous les réservez auprès des grévistes si vous leur rendez visite sur lieu d’action (l’hôtel Holiday Inn de Clichy, 2 rue du 8 mai 1945)
  3. Vous les réservez par téléphone au  01 41 40 65 19.

Dans les 2 derniers cas, nous vous remettrons vos billets sur place, dimanche un peu avant 15 heures, au théâtre de La Belle Etoile, 14  rue

Saint-Just à la Plaine Saint-Denis, métro Front Populaire, terminus de la ligne 12.

 

Merci d’annoncer cette action de spectacle solidaire et engagé en affichant le document joint au panneau syndical et en faisant la promotion auprès de vos collègues.

 

A dimanche !

 

La CGT HPE ;

La CNT-SO ;

Les grévistes Héméra de l’Holiday Inn de Clichy.