COMMUNIQUE UNIONS LOCALES ISSY & LE PLESSIS

 

Depuis des décennies, le niveau de vie des salariéEs, des privéEs d’emplois et retraitéEs se dégrade.

La préoccupation grandissante  d’une majorité  de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois.

L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de I’ISF, baisse des cotisations sociales  et crédits d’impôts (CICE, etc.).

La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre  les territoires, en laissant de plus en plus de citoyenNEs sans services  publics de proximité.

Ce contexte politique qui« tire» toujours sur les plus précaires et les plus fragiliséEs au profit des plus riches amène une colère  grandissante. Aujourd’hui le gouvernement donne l’apparence de reculer en proposant un moratoire pour 6 mois…Les problèmes sont renvoyés à la période des vacances, peu propice aux mobilisations. Le calcul est évident.

La CGT partage cette colère et porte, encore dans les derniers mois, la nécessité  de répondre aux urgences sociales.

La violence imposée par le grand patronat et les gouvernements successifs, à travers la précarisation et la paupérisation des salariéEs et des citoyenNEs de notre  pays, n’est ni physique, ni médiatique mais bel et bien présente au quotidien.

Tout l’enjeu, pour toutes et tous, est que cette colère se transforme en un rapport de force conséquent qui permettra d’exiger et d’obtenir de réelles avancées sociales ; une société juste dans laquelle chacun.e  a une place dans une vie digne. La CGT exige dans l’immédiat:

• le retrait du plan d’économies sur les allocations chômage de 10% en 3 ans.
• une véritable négociation sur le SMIC et le minima des branches
• une augmentation significative du SMIC pour le porter à 1800 euros brut,
• la revalorisation des minima sociaux et des pensions.
• une fiscalité juste, tenant compte des revenus, avec en premier lieu le rétablissement de l’impôt sur la fortune.
• La prise en charge des transports par les employeurs.
• une TVA à 5,5% pour les produits de première nécessité, notamment le gaz et l’électricité ;

Pour satisfaire ces revendications urgentes il est nécessaire que le rapport de force soit créé avec l’ensemble des salariéEs, privéEs d’emploi, retraitéEs.

Le gouvernement MACRON fait preuve d’autisme face à la souffrance des citoyenNEs. Seul un mouvement de grève de tous les secteurs de l’économie fera plier ce pouvoir.

Nos Unions Locales demandent à l’ensemble des syndicats de leur périmètre respectifs d’appeler les salariéEs de leurs entreprises à s’engager dans un mouvement de grève le 14 Décembre.

Nos Unions Locales, quant à elles prennent leur responsabilité et appellent les salariéEs de Châtenay-Malabry, de Clamart, d’Issy les Moulineaux, de Meudon et du Plessis Robinson à faire grève et à participer aux manifestations.