AVENIR DE NOS RETRAITES:AGIRC ARRCO RASSEMBLEMENT 22 JUIN DEVANT LE MEDEF – ECOLE MILITAIRE- 13H

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Tous mobilisés pour l’avenir de nos retraites

 

Le 17 février dernier s’est ouverte la négociation sur les retraites complémentaires.

La situation financière de ces régimes ARRCO et AGIRC, n’est pas bonne avec un épuisement annoncé des réserves en 2018 pour l’AGIRC et 2027 concernant l’ARRCO.

C’est à partir de cette situation que le MEDEF entend imposer aux salariés et aux retraités des économies de 8,4 milliards d’euros d’ici à 2020 sans mettre un euro sur la table.

Une étude demandée par la CGT aux services de l’ARRCO et de l’AGIRC montre que le déficit d’effort du patronat sur ceux consentis par les retraités et les salariés, depuis la réforme de 1993, est de 106 milliards.

Nous devons donc refuser les objectifs patronaux qui visent :

  • A poursuivre la sous indexation de la revalorisation des retraites complémentaires, c’est-à-dire de les geler.
  • Augmenter la valeur de service du point, c’est à dire une baisse de la retraite complémentaire pour tous les actifs d’aujourd’hui.
  • De reporter l’âge effectif de départ en retraite au minimum de 2 ans en créant un abattement de 40% à 62 ans, 30% à 63 ans. Ce qui contraindrait les salariés à ne pas faire valoir leur droit à retraite pour cause de pouvoir d’achat.
  • D’aligner les prestations sur le niveau des cotisations versées par l’UNEDIC concernant les demandeurs d’emploi. Ce qui revient à amputer le nombre de points retraite de cette catégorie de 45%
  • De porter un coup à la réversion avec une proratisant la réversion en fonction de la durée de mariage, en la portant de 60% à 55% et en reportant l’âge de la réversion de 55 à 60 ans.
  • Créer un régime unifié qui porterait un coup fatal au statut cadre, et qui serait un recul en termes de droit, notamment pour les cadres bénéficiant de la garantie minimal de point ou encore pour l’APEC (l’association pour l’emploi de cadres) etc.

Ce que cherche le MEDEF, c’est aller vers un régime unique, affaiblir les complémentaires pour que les cadres aillent vers la capitalisation, c’est mettre à mal notre système de retraite qu’il ne cesse d’attaquer.

IL Y A D’AUTRES SOLUTIONS !

La CGT affirme qu’il y a d’autres solutions sans recul des droits des retraités et des salariés, sans besoin de reporter l’âge de départ en retraite, notamment :

  • La création d’une CETT (contribution d’équilibre technique temporaire) de 0,5% en 2016 et 0,5% en 2017, soit 5,7 milliards d’euros en lien avec l’écart de salaire entre les femmes et les hommes. Celle-ci baisserait au fur et à mesure que l’écart de salaire s’amoindrirait.
  • Une revalorisation de la cotisation AGIRC en alignant les taux de cotisations au-dessus du plafond de la sécurité sociale sur celui en dessous de celui-ci.

Pour combattre les velléités patronales, défendre et porter nos revendications, l’URIF CGT et l’UGICT appellent tous les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi à participer au rassemblement qui aura lieu devant le MEDEF avenue Bosquet Paris 7 (Métro Ecole Militaire)  le lundi 22 juin à 13 heures.

Pour nos retraites, la mobilisation, une solution !

 

Eric Aubin

Pilote de la délégation

Marie-José Kotlicki

Secrétaire générale de l’UGICT

Thierry Dumez

Secrétaire général Adjoint de l’URIF

SOPRA STERIA: A LA MEMOIRE DE NOTRE AMI ET CAMARADE SERGE!

Nous venons d’apprendre la douloureuse nouvelle aujourd’hui. Serge notre ami qui avait décidé de nous rejoindre quelques mois auparavant est décédé la nuit dernière.

Bien entendu toute la CGT SOPRA STERIA partage la douleur de la famille à qui nous adressons nos condoléances.

Serge devait partir à la retraite dans 6 mois. Il se faisait une joie de pouvoir bénéficier de celle-ci. Il nous faisait partager ce soulagement après les pressions inadmissibles qu’il subissait de la part de sa hiérarchie.

Les petits « cheffaillons », dont on ne peut imaginer un seul instant qu’il n’avait pas l’aval de la Direction, lui ont mené la vie dure notamment en prétendant l’envoyer en mission loin de chez lui alors qu’il avait signifié qu’il ne pouvait pas s’éloigner de chez lui. Certificat médical à l’appui.

Peu importait à ces petits chefs qui prospèrent à l’intérieur de Sopra Steria I2S.

Lorsqu’il venait nous voir dans notre local syndical à Meudon, nous mesurions l’impact sur sa santé et son intégrité physique de toutes ces pressions faites délibérément pour le faire partir le plus rapidement  possible.

Nous l’aidions pour qu’il puisse leur répondre.

Malheureusement cela a été vain. Il ne pourra pas profiter de cette retraite qu’il attendait pour pouvoir rester auprès des siens qui en avaient besoin.

Nous pouvons imaginer aujourd’hui la réaction des dirigeants de Sopra Steria qui vont tout faire pour dégager leur responsabilité.

Pour nous ami-e-s de Serge, militant-e-s de la CGT SOPRA STERIA, l’attitude de ces « responsables » est inadmissible tout autant que la réaction de la Direction Générale prévenue des agissements de ceux-ci et des conséquences possibles et prévisibles sur la santé et la vie même des salarié-e-s.

Visiblement la Direction a fait fi des différents interventions, de la CGT, de l’Inspection du Travail, de la Médecine du Travail sur les risques graves pesant sur les salarié-e-s.

 

Serge, tes amis, la CGT SOPRA STERIA ne t’oubliera pas!

 

DIALOGUE SOCIAL & EGALITE PROFESSIONNELLE: INTERVENTION DE SOPHIE BINET AU CESP

Le projet de loi dit du « Dialogue Social » remet en cause plusieurs éléments qui concerne la représentation du personnel.

Également et de manière importante, le projet de loi remet en cause  « le fruit de 30 ans de batailles syndicalistes et féministes comme en témoigne la pétition portée par Yvette Roudy et signée par la CGT. »

C’est entre autres l’un des éléments de l’intervention le 11 mai 2015 au  Conseil Supérieur à l’Égalité Professionnelle de Sophie Binet, membre de la CE Confédérale et Secrétaire Générale Adjointe de l’UGICT-CGT.
« Ainsi, avec ce projet de loi, c’est un recul de 30 ans en arrière, les femmes retournent dans l’invisibilité. Votre gouvernement est le premier à remettre en cause ces avancées encore très fragiles. Pour la CGT, il est fondamental de poursuivre la double approche de l’égalité, avec une approche spécifique et des négociations dédiées, et la déclinaison de l’égalité dans tous les autres domaines. »

La CGT a pu constater cette fragilité encore récemment où une entreprise du secteur des nouvelles technologies a été condamnée pour discrimination sexiste par la Cour d’Appel de Versailles.

Retrouvez l’intervention complète  de Sophie Binet au CSEP [download id= »52″]